La Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, tenue à Paris, a permis de mobiliser 1,5 milliard d’euros en faveur des initiatives de paix, de développement et d’assistance humanitaire. L’annonce a été faite par le président français Emmanuel Macron, en présence de plusieurs chefs d’État, dont Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo.
« Vous avez collectivement mobilisé plus d’un milliard et demi d’euros d’assistance pour les populations. Merci à tous de ces engagements », a déclaré le président Macron, saluant les efforts conjoints de l’Union africaine, du Kenya, de l’Angola, du Togo, ainsi que le soutien des États-Unis et du Qatar dans la recherche de la paix régionale.
Vers une réponse africaine durable
Le président togolais Faure Gnassingbé, co-organisateur de la rencontre, a plaidé pour une approche africaine intégrée et durable face à l’urgence humanitaire.
« L’aide humanitaire doit devenir un pont vers le développement. Les camps doivent redevenir des villages, et les distributions, des circuits économiques », a-t-il affirmé, appelant à une appropriation africaine du financement et de la gouvernance des programmes humanitaires.
Il a également souligné la nécessité de réguler l’exploitation minière informelle, source majeure de tensions dans la région, et d’ancrer la solidarité africaine dans la dignité et la responsabilité.
« La crise des Grands Lacs est un test moral pour le monde et un test politique pour l’Afrique », a conclu le président togolais.
Yosh
