
Alors que la pétition visant certains membres du bureau de l’Assemblée nationale, dont le président Vital Kamerhe, continue d’alimenter le débat politique, l’honorable Justin Bitakwira a saisi l’occasion pour afficher clairement ses ambitions.
Dans une déclaration relayée sur les réseaux sociaux mercredi 17 septembre, l’ancien ministre et député national s’est présenté comme l’alternative crédible à la présidence de la chambre basse du Parlement. Fidèle à son franc-parler, celui que l’opinion surnomme « le petit-fils à sa grand-mère » n’a pas mâché ses mots.
« Qui pourrait remplacer Kamerhe à part Bitakwira ? Qui, je dis bien qui ? », a-t-il lancé avec assurance, estimant incarner le profil idéal pour assurer la relève à la tête de l’Assemblée nationale.
S’il se montre déterminé à briguer le poste en cas de vacance, Justin Bitakwira nuance cependant son propos. Selon lui, la destitution de Vital Kamerhe à ce stade ne serait pas opportune et risquerait de fragiliser davantage la stabilité politique du pays. « Le bureau d’âge n’aurait pour seule mission que celle d’organiser les élections », a-t-il souligné, indiquant qu’il y prendrait part.
Au-delà des ambitions personnelles, l’élu appelle à la réconciliation et à la cohésion nationale. « La République démocratique du Congo a besoin d’unité et non de divisions supplémentaires », a-t-il insisté, invitant les acteurs politiques à privilégier le dialogue dans un contexte marqué par de multiples tensions.
« Aujourd’hui, si Uvira tombe , que devient la République Démocratique du Congo les rebelles seront à Kolwezi dans 24 heures dans moins de 72 heures » a-t-il dit.
La sortie médiatique de Justin Bitakwira relance ainsi les spéculations autour de l’avenir de la présidence de l’Assemblée nationale et confirme l’effervescence qui règne actuellement au sein de la classe politique congolaise.